Terra Loreina au Château de Fléville

Un son & lumière monumental aux portes de Nancy

Programme du spectacle

Résumé des Actes de Terra Loreina

Acte 1

Le Château et la Statue

Dans les couloirs du Château de Fléville, une visite guidée maladroite tourne à la farce… jusqu’à ce que deux enfants s’aventurent dans une pièce interdite. Là, une mystérieuse statue de cire s’éveille. Elle connaît l’Histoire, la vraie. Commence alors un voyage extraordinaire dans le temps, entre mémoire, vérité et lumière.

Acte 2

La bataille de Mars-la-Tour (16 août 1870)

Sur les plaines déchirées de Lorraine, la guerre gronde. La Prusse et la France s’affrontent. Nathan, un jeune verrier devenu soldat, fait face à l’horreur. Dans un dernier souffle, il confie un message à transmettre. L’Histoire s’écrit en feu et en sang.

Acte 3

Le feu de la Seille

Pendant que les canons tonnent ailleurs, à Bruney-sur-Seille, un miracle naît du feu : une couleur unique, née dans le verre et baptisée « feu de la Seille ». Mais derrière les sourires, les jalousies couvent. Louis, rongé par l’envie, observe dans l’ombre. Ce feu qui émerveille le monde le consume de l’intérieur. À ce même moment, David et Myriam apprennent la mort de leur fils Nathan. Le feu brille, mais dans leurs cœurs, il s’éteint.

Acte 4

Claire et Simon sur les bords de la Seille

Deux enfants, insouciants, jouent au bord de la rivière. Claire et Simon partagent rêves, peurs, promesses. Mais Myriam, leur mère, s’approche en noir : elle vient annoncer à Simon la mort de son grand frère Nathan. L’enfance bascule. Le rameau de mirabellier devient le symbole d’un lien indéfectible.

Acte 5

La trahison

Alors que la famille Blumenstein prépare son départ vers un avenir plus sûr, une trahison s’organise. Par intérêt, par peur, une machination se tisse dans l’ombre. Le feu sacré attise désormais les jalousies. Et bientôt, il sera prêt à dévorer…

Acte 6

Le feu qui dévore

Bruney-sur-Seille s’éveille dans la douceur d’une foire villageoise. Mais un grondement sourd déchire la quiétude : un four de la verrerie explose. La panique s’installe. Des vies s’éteignent dans les flammes. L’accident cache peut-être autre chose… un sabotage ?

Acte 7

Les braises du soupçon

La colère gronde parmi les ouvriers. Le doute s’installe : la verrerie a-t-elle été sacrifiée ? Louis Fèvre joue un double jeu. En apparence, il tente d’apaiser les tensions, de rassurer.

Mais dans l’ombre, il précipite le départ de David, convoitant sa place et son feu. La trahison se dissimule dans les cendres.

Acte 8

Les adieux sur la Seille, le temps des promesses

Sur les rives en fleurs, Claire et Simon, enfants, se disent adieu. Le rameau de mirabellier devient l’ultime lien entre deux cœurs séparés. Une promesse d’amour et de fidélité, que même l’exil ne saurait briser.

Acte 9

Le feu renaît ailleurs

À Fléville, le feu reprend. David et Simon, partis dans la France de l’intérieur après l’annexion de la Lorraine par la Prusse, reconstruisent la verrerie grâce à la force des femmes de la famille. Tandis que le cristal s’élève de nouveau, Simon commence à écrire… des lettres à Claire, où chaque mot est un éclat d’espoir.

Acte 10

Le vol du feu

À Bruney, la verrerie renaît… sous un autre nom. Louis Fèvre s’approprie le « feu de la Seille » et trompe les autorités prussiennes. Claire, témoin impuissante, reçoit en secret une lettre de Simon. Mais le rameau de leur amour est désormais interdit.

Acte 11

Le rameau interdit

Claire cache la lettre de Simon dans sa salle de classe. Mais l’école est allemande, et les mots français sont bannis. La lettre est confisquée, l’émotion muselée. Pourtant, dans le cœur de Claire, le rameau résiste. Et grandit en silence.

Acte 12

Vérités en éclats

À Nancy, les artistes verriers se réunissent. David découvre que son invention a été volée. Le feu de la Seille, exposé à Munich, porte un nom usurpé. Mais autour de lui, des voix s’élèvent : et si cette trahison n’était que le début d’une renaissance ? L’Art nouveau lorrain est en germe.

Acte 13

La croix brisée

Sur la colline de Sion, le peuple lorrain monte en procession. Hommes, femmes, artistes, croyants et rêveurs, tous brandissent l’amour d’une terre volée. Une croix brisée est érigée : symbole de douleur, mais surtout de foi et de résilience. La Lorraine saigne, mais la Lorraine se lève.

Acte 14

Le saut dans le temps

Un bond en arrière, jusqu’en 1477. Sur les champs glacés de Nancy, René II affronte Charles le Téméraire. Les Lorrains brodent sur leurs cœurs une croix double. Naît alors le symbole d’un peuple indomptable : la croix de Lorraine, défi éternel à l’oubli.

Acte 15

Le doute et les cendres

Claire, désormais adulte, découvre le mensonge : ses parents ont volé, trahi, et enterré les lettres de Simon. Sa colère explose. L’amour qu’elle croyait perdu n’était qu’enfoui. Elle quitte la maison familiale, prête à chercher la vérité dans les cendres du passé.

Acte 16

Le feu retrouvé

À Nancy, Claire retrouve Simon dans son atelier de cristal. L’émotion est intacte. Mais la joie est brève : Simon est fiancé. Claire s’effondre, trahie une seconde fois. L’amour resurgit, trop tard, comme une flamme qu’on croyait éteinte, mais qui brûle encore.

Acte 17

Le silence

Claire est enceinte. De retour chez ses parents, elle porte en elle le fruit de cet amour blessé. Son regard est vide, son avenir tracé par d’autres. Mais au bord de la Seille, elle confie son secret à l’eau qui coule. Le silence devient mémoire.

Acte 18

L’enfant du feu

Un nouvel atelier verrier voit le jour. L’enfant de Claire grandit, sans connaître son origine. L’esprit de Simon, pourtant, flotte dans le souffle du verre. Une lignée renaît dans les flammes, comme une étincelle transmise à l’insu de tous.

Acte 19

La relève oubliée

Les années passent. Le cristal s’exporte, les noms changent, mais une vérité demeure enfouie. L’enfant devient homme, porteur d’un feu ancien. Entre grandeur industrielle et héritage dissimulé, la Lorraine continue de forger ses fils à la chaleur du non-dit.

Acte 20

Bal à l’usine des Blumenstein, 1908

L’usine devient un lieu de fête. Un bal réunit les classes sociales, dans un fragile instant de grâce. Mais sous les lustres et les rires, les regards trahissent encore la séparation, les rancœurs, et les histoires qu’on n’ose dire. Le cristal est clair, mais les cœurs restent troubles.

Acte 21

Front de Verdun, 1916

Dans la boue et l’enfer du front, deux demi-frères se battent dans des camps ennemis. Raphaël, fils d’Élise et Simon ; Viktor, fils de Claire et Simon. Ils ne se connaissent pas, et ne savent rien l’un de l’autre. Le destin les réunit malgré eux : Raphaël tombe, blessé, à quelques pas de Viktor, lui aussi gravement touché. Le verre n’est plus soufflé mais brisé sous les obus. Pourtant, au cœur du chaos, une flamme de fraternité subsiste. Même ici, la lumière cherche son chemin.

Acte 22

Hôpital militaire allemand, arrière-front, 1916

Blessés, prisonniers, médecins et infirmiers se croisent dans un théâtre d’humanité suspendue. Claire, engagée comme infirmière, reconnaît Raphaël parmi les blessés grâce à un médaillon. Elle sait qu’il est le demi-frère de Viktor, qu’elle découvre peu après, lui aussi gravement touché. Elle soigne les deux jeunes hommes, unis par le sang sans se connaître. Entre ses mains, les douleurs se taisent. La guerre n’ôte pas l’âme. Le cristal des cœurs se fissure, mais ne se brise pas tout à fait.

Acte 23

Quai de la gare de Metz, 1919

La guerre est finie. Les trains ramènent les vivants et emportent les fantômes. Viktor quitte une Lorraine redevenue française pour rejoindre l’Allemagne, fuyant ses blessures au cœur et au corps. Les noms ont changé, les destins aussi. La Lorraine panse ses plaies.

Acte 24

Paris, 1925. Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes

Sous les verrières de l’Exposition, le style Art Déco triomphe. Dans une vitrine, un objet attire les regards : une pièce issue du feu de la Seille. Le nom est maquillé, mais l’âme est intacte. Dans un bal hors du temps, les époques se confondent. Claire retrouve Simon. Le passé refait surface, fragile et bouleversant. Plus tard, elle écrit à Viktor pour lui révéler que Simon est son père. Mais la lettre, lue à demi, est déchirée. Les mots n’ont pas franchi la frontière de son cœur.

Acte 25

Nancy et Bruney, 1933

Le monde tangue à nouveau. À Nancy, l’héritage verrier poursuit sa route. À Bruney, les ombres resurgissent. Les tensions montent, les anciennes haines refont surface. La paix n’est qu’une parenthèse. Et le feu, encore une fois, menace de s’échapper.

Acte 26

L’exode de 1940, autour de Nancy

Les routes de Lorraine s’emplissent de familles fuyant l’avancée allemande. C’est l’exode. Chariots, valises, silences et prières. Simon confie ses petits-enfants, Adèle et Léon, à Claire pour les mettre à l’abri. On choisit son camp. C’est l’appel à la Résistance.

Acte 27

La rencontre au Salon

Viktor, devenu soldat nazi, arrive chez son demi-frère Raphaël. Le cœur empli d’amertume et de haine, il clame son héritage avec sarcasme. Pour la première fois, il rencontre son père, Simon. L’instant est brutal. Le passé explose en plein jour.

Acte 28

Les usines de Nancy réquisitionnées

Les machines tournent désormais pour l’occupant. Les fours chauffent, mais le feu ne crée plus la beauté — il alimente la guerre. Une affreuse épuration s’effectue sous les yeux des ouvriers impuissants. L’industrie, instrumentalisée, devient otage.

Acte 29

L’Usine de Bruney sous l’Annexion

Rebaptisée, germanisée, l’usine de Bruney produit sous le joug. Mais au fond des ateliers, des saboteurs s’organisent. Claire protège Adèle et Léon des nazis. Mais François Beyer, le fils de Madeleine, n’échappe pas à leur emprise : il devient un « malgré-nous ».

Acte 30

La déportation et la mainmise sur Bruney

L’horreur atteint son comble. Les familles juives sont arrêtées, déportées. Les Blumenstein, dénoncés, disparaissent dans la nuit. Leurs noms sont rayés, leurs biens confisqués. Madeleine reçoit une lettre de son fils, engagé de force par l’armée allemande sur le front russe.

Acte 31

Résistance et sacrifice

Dans les campagnes et les ateliers, les murmures deviennent actes. Claire, Léon et Adèle rejoignent la Résistance. Ensemble, ils font exploser l’usine des Fèvre. Mais le prix est terrible : Adèle est capturée, puis fusillée par un soldat allemand. Le feu de la révolte s’inscrit dans le verre, et dans la chair.

Acte 32

La Libération et ses cicatrices

Les cloches sonnent la Libération. Metz, Nancy, Bruney respirent à nouveau. Mais les visages sont marqués, les familles disloquées. Le feu peut reprendre, mais il éclaire désormais les absents. Et une joie immense éclate lorsque Madeleine retrouve son fils François, revenu vivant. Le cristal pleure, mais il brille encore.

Acte 33

Retour en 2025, entre rêve et mémoire

Retour au château. Les enfants de 2025 s’éloignent doucement, les yeux pleins d’éclats anciens. La statue retrouve son silence, et l’histoire, peu à peu, redevient marbre. Mais au creux des cœurs, le rameau de mirabellier refleurira à chaque printemps, dans l’âme des enfants qui écoutent encore les pierres. Car l’Histoire ne s’éteint jamais : elle veille, patiente, dans la lumière.

Terra Loreina titre du spectacle immersif à Mulhouse

C’est

Bénévoles

venant de toute l’agglomération

professionnels

production artistique, son et lumière, voix-off…

vidéoprojecteurs laser

transformant le Château en un vaisseau d’images

1ha

d’immersion visuelle

Projetée sur les façades du château

costumes

portés par les comédiens et figurants

projecteurs

créant des architectures lumineuses mouvantes, sculptées de faisceaux dynamiques

 

projection
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